Notre chemin spirituel est si tenu, si fragile,
Qu’une ombre y passerait, passante improbable.
Nous cherchons et de temps en temps, immobile,
nous touchons, là, sans comprendre l’irremplaçable.
Grâce, Amour, Paix… et déjà ils s’enfuient.
Nous voilà, à nouveau, seuls avec nos vices.
Un orage passe, la pluie tombe, le sol luit
d’une lumière nouvelle qui façonne les lys.
Un espoir renait, un regard tendre et simple
éclairant faiblement notre chemin, mais suffisamment
pour avancer encore et toujours comme des humbles,
et l’un derrière l’autre, nous allons vers Dieu doucement.
Lozeron – Août 2012