Il fait encore nuit et la lune s’est déjà recouchée.
Il me faut, de mon lit, doucement m’extirper,
premier labeur difficile ; ni l’esprit, ni le corps ne sont réveillés,
et les rêves, encore présents , me poussent à me recoucher.
Cet effort régulier, reste tous les jours encore compliqué,
et à force de persévérance, de pugnacité et de volonté,
je finis par réussir, une jambe, un bras, à me lever.
Mon corps me porte mais mon esprit est toujours anesthésié.
Un rayon, une lumière donne au jour également embrumé,
Le visage souriant de la nature ensoleillé.
Quel bonheur d’être là et de pouvoir contempler
chaque minute, chaque seconde de l’aube et de l’humanité.