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Le Naufrage du Concordia.

A l’aube de l’année vient s’échouer un géant.

En pleine nuit, il s’approche, s’accroche et s’étend.

Il fait écho à celui d’il y a cent ans ;

Iceberg de pierre, pourtant n’était pas mouvant ?

 

Des cris, des pleurs, des heurts des déchirements,

tu laisseras aussi des morts sur ton flanc.

Ceux, évadés, jetés, précipitamment,

devant eux, ont vu la mort certainement.

 

Drame, colère, horreur et nombreux sentiments,

ne peuvent, à cette heure, cesser d’être autrement,

face à la lâcheté du commandement,

laissant, seuls, se noyer hommes, femmes et enfants.

 

Il préféra s’enfuir en se préservant.

Capitaine ? Commandant ? Non, juste mécréant !

Point de hardiesse, point de héros, point d’élan

pour rester à bord, le dernier, à l’avant.

 

Pensons aussi à ceux qui disparaissant,

laissent aux proches, chagrin et recueillement.

Il est trop douloureux d’être les vivants

quand la Mort saisit, par trop injustement,

 

les amis, les frères, la famille, les parents.

Maintenant, demain, il faut prendre son temps

pour prier, revivre, partager justement

l’Espoir et l’Amour, entre nous, tendrement.

 

Nantes, janvier 2012

 

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