Sous la treille, les grappes envahissantes
tombent pleines et charnues.
Les moineaux y volent et y dansent
entre les feuilles semblant décousues,
picorent les grains et partent repus
vers le cyprès ondulant sous le vent.
Comment, vous n’avez pas vu ces petits chenapans ?
Ces petits drôles aux becs pointus ?
Ils tressaillent des ailes lorsqu’ils vous voient,
piaillent ensemble comme si c’était des oies,
puis se taisent et disparaissent dans le feuillage
de ce pinceau qui dessine le paysage.
Lozeron – Août 2012