Au réveil, parfois, les mots se présentent, innocents
ne sachant par la suite, comment ils vont s’agencer.
Mais presque ordonnés, en force, ils sortent puissamment,
alors patiemment, il faut, sur le papier, les coucher.
De temps en temps, ils arrivent formant harmonieusement
un joli texte que je décide, alors, de publier.
Mais il leur arrivent aussi d’attendre là, de prendre le temps,
de rester silencieux, immobiles et cachés dans le cahier.
D’où viennent-ils et pourquoi souvent, incroyant
je n’ose prendre le crayon pensant ne pouvoir les assembler,
Mais eux savent aller chercher mon inconscient,
et trouver les ressorts leur permettant de s’exprimer.
Lozeron – Août 2012