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Pourquoi l'alignement de la stratégie reste un « incontournable » acte de management ?

« Il faut décapsuler les silos » disait récemment un cadre lors d'une interview d'analyse et de diagnostic ; Je retiens cette formule car elle décrit parfaitement l'idée culturelle (Française ?) que les organisations sont incapables de s'autogérer, Incapables d'avoir une vision exhaustive de leur mode de fonctionnement, incapables de gérer leur propre complexité, etc.
Pour opérer les changements nécessaires à l'évolution des organisations face à leurs enjeux, il me paraît donc essentiel de procéder par ces étapes, somme toute, assez simples :

- Expliquer le pourquoi du changement (Voulu, Menace ou Contraint ?).
- Formaliser une Vision (ce que peu de managers comprennent et savent formuler simplement).
- Définir les valeurs nouvelles attendues (et celles que l'on ne veut plus voir).
- Expliquer les « piliers » de la stratégie (ce sur quoi il faut s'appuyer pour atteindre la Vision).
- Modéliser les objectifs selon le modèle BSC (avec ou sans causalité) et surtout, ne s'attacher qu'a ce qui compte réellement pour réussir (sinon, on fait de la performance avec des KPI).
- Formaliser les actions et leviers pour les atteindre (et gérer les priorités budgétaires).
- Déployer les objectifs de manière personnalisée et adaptés à chacun (et éviter l'individualité, mais privilégier l'équipe).
- Enfin, et ce n'est le plus facile, mettre les Hommes au centre du dispositif (car sans eux, rien ne se fera).

J'ai l'impression de répéter la même chose depuis plus de dix ans sur ces sujets, mais je me rends compte que c'est encore plus d'actualité aujourd'hui car les jeunes de la génération Y, sont à la recherche de Sens et de responsabilités partagées (entre autre).
Qu'il convient également de s'assurer que chacun soit associé et contribue au mieux de ses possibilités à l'atteinte des objectifs stratégiques, quels que soient les niveaux de compétences.

Et il y a souvent un énorme malentendu entre la démarche « classique » du Balanced Scorecard (selon Kaplan dans son modèle d'origine) qui ne consiste qu'en un « META » tableau de bord sur la stratégie (avec les Cockpits associés) VS une approche accompagnant l'organisation avec des modèles comme le BSC, la conduite du changement, la Théorie Organisationnelle de Berne, le Modèle de Tuckman, etc. Le BSC n'est en aucun Cas un modèle de performance en lui même.

Si la démarche s'écrit en quelques lignes et paraît simple, elle n'est pas simpliste et permet de gérer la complexité d'une organisation par l'apport d'un regard systémique, d'une approche itérative et d'interventions co-construites.

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